Jeux de formes
L’ensemble de vos photos révèle une volonté de valoriser différentes formes d’objets en les isolant de leur contexte:
• début d’une rampe d’escalier,
• stabilisateur d’aile d’avion
• et gobelets.
Quartier des spectacles - Les bancs
Quartier des spectacles – Les bancs
Quel impact stylistique !
Quelle force dramatique !
Quel impact social !
La présence humaine brise l’impact stylistique souhaité pour en provoquer un autre plus intense à caractère social.
En effet, un sans-abri (?) a trouvé enfin un lieu de répit malgré cet espace architectural aussi aride, à l’atmosphère plus antipathique que chaleureuse.
Cette tension est accentuée par l’association de plusieurs éléments du langage plastique : une vue en plongée, un cadrage décentré, une perspective en diagonale, et la rupture du rythme de la répétition des bancs par une la simple présence humaine.
Quartier des spectales - La balustrade
Structure de pont
Le cadrage centré de la photo Structure de pont est accentué par des jeux formels efficaces : les lignes formées par les poutres, la répétition régulière des motifs des rivets et le quadrillage dans la partie supérieure de la composition.
Cette photo inspire la confiance.
C’est du solide !
Aucun danger d’effondrement
Stabilisateur d'aile d'avion
Etude No2 - Gobelets de plastique
Ce jeu d’empilage de contenants devrait être l’amorce d’une série de photos au ton humoristique sur l’antinomie équilibre/déséquilibre.
Etude No1 - Gobelets de plastique
PATRICK DENÉE
Otterburn Park
J’ai fait mes premiers pas en photographie en IVe secondaire quand un ami m’a demandé si je voulais l’accompagner au club de photo de l’école. N’ayant pas d’appareil, j’ai partagé avec l’ami en question l’utilisation d’un reflex Zénith de fabrication soviétique. Le coup de foudre est venu lors de l’insertion du papier photo dans le révélateur. La magie a opéré. La passion s’est installée pour le reste de ma vie.
Ma démarche photographique a comme ligne directrice la recherche des formes et des textures dans les détails architecturaux, la nature et dans une diversité d’objets faits de métal, de bois et/ou de matériaux divers.
Depuis 2006, non sans peine, je me suis converti de l’argentique au numérique, mais ma ferveur pour le noir et blanc est restée intacte et me motive à peaufiner sans
cesse les modes de traitement afin de restituer le mieux possible les sentiments ressentis à la prise de vue. Depuis le printemps de 2010, j’ai participé à plusieurs expositions collectives à la bibliothèque et au Centre culturel de Belœil, ainsi qu’au collectifs d’art de la PointeValaine, à Otterburn Park et à la Maison de la culture Eulalie-Durocher de Saint-Antoine-sur-Richelieu. C’est avec grand plaisir que je contribue cette année à l’exposition annuelle de l’ARÉMAC.