ANDRÉ LEFORT
Né à St-Jean sur Richelieu en 1962, photographe autodidacte qui depuis un très jeune âge, utilise l’appareil photo comme moyen d’expression.
Mes mémoires figées dans le temps exploitent, à mon avis, la portée de l’émotion vécue au moment de mon passage à cet endroit précis. En un clin d’œil, le passage…
L’utilisation de la pellicule photographique et du tirage papier traditionnel, en chambre noire, me portent vers une attention vers les détails. Les détails proprement dits autant au niveau contemplatif que ces derniers restitués sur le papier à sels d’argent sensibles à la lumière. Les tonalités de certains vieux papiers réchauffent souvent la froideur de certains sujets. Les procédés ‘Lith’ en est un par exemple. Le noir & blanc me permet de donner toute l’importance sur les lignes, les formes et l’ensemble sans élément dérangeant.
Je tente de transposer certains éléments de notre quotidien en leur donnant une allure qui peut être différente. Parfois en leur donnant un point de vue autre ou encore par un traitement en chambre noire qui apportera un produit fini unique.
Une série d’images poétiques de l’hiver étonnamment macabre
En les regardant, j’ai eu une idée soudaine puis une réaction physique surprenante et enfin des souvenirs liés à différentes expressions artistiques qui me sont revenus en mémoire.
Ces scènes forestières d’hiver sont fort inquiétantes malgré la blancheur de la neige. En effet, elles représentent, pour moi, des scènes anthropomorphiques :
la fin de combats épiques entre arbres courbés, tordus, chancelants, torturés