Retraité de l’enseignement depuis dix ans et photographe (très) amateur depuis le cégep, c’est la deuxième année que je fais surtout de la photo en noir et blanc au sein de l’ARÉMAC.
Démarche appropriée pour découvrir un monde de contrastes et de formes pleines d’expression autour de nous, dans la nature comme à la ville.
Cette année, j’ai choisi deux photos qui montrent mon plaisir à déambuler dans la ville, atavisme qui me vient sûrement de toutes ces années vécues en plein centre-ville de Montréal. Comme ici, sur ces photos, on vit à la ville des moments de franche camaraderie mais aussi de la grande misère.
Bienvenue et bonne visite!
Ces deux photos mettent en scène une opposition de relations sociales :
La solitude d’une personne mendiante est opposée à un groupe de personnes qui assistent au
déroulement du jeu traditionnel d’échecs chinois le xiangqi.
La prise de vue en plongée de ces 2 photos engendre deux émotions fort différentes.
Dans la photo des joueurs d’échecs, elle met en valeur la surface horizontale du plateau suscitant ainsi notre curiosité pour savoir qui a effectué les meilleurs déplacements… si bien sûr on connait
les règles de ce jeu et si on peut reconnaître les dessins de chacune des pièces.
Le même angle est utilisé pour photographier la personne mendiante ce qui provoque une forte
empathie devant cette très grande vulnérabilité