Né à Bethléem… non, c’est un petit mensonge. À vrai dire je suis natif d’un petit village situé dans la vallée de Châteauguay qui s’appelle Ormstown.
Je me suis donné la distinction d’être un photographe amateur très réussi. Il n’y a personne qui apprécie mes photos autant que moi.
Le secret de mon succès est de ne pas juste prendre des photos pour prendre des photos, mais de prendre des photos juste de choses ou de personnages qui me tentent.
Ne jugez pas le Photo-Club ARÉMAC uniquement par les photos exposées ici, mais émerveillez-vous plutôt de l’idée qu’un club comme celui-ci puisse exister encore où, à chaque présentation de photos durant l’année, on voit éclore des expressions artistiques appréciées qui ancrent de plus en plus chaque membre dans cette forme d’art qu’est la photo en noir et blanc.
Univers mystérieux
D’un noir profond se libère une lumière blafarde en arrière-plan créant ainsi une grande profondeur pour mettre ainsi en valeur, au premier plan, des cristaux végétaux (le brillant des feuilles cristallisées) qui captent la lumière environnante.
N’est-ce pas là l’éclat séduisant d’une nouvelle plante carnivore hivernale ou bien celui d’une nouvelle espèce d’insectes exotiques envahissante.
Photo en plongée verticale totale immerge le regard dans des substances contrastées : d’une matière laiteuse mâte émerge une grande quantité d’éléments à la surface courbe de différents dimensions qui réfléchissent la lumière environnante créant ainsi un rythme hypnotique.
Cette image évoque pour moi une amibe géante découverte dans un sol humide qui a dévoré des humains trop curieux …
Ou est-ce plutôt une galaxie récemment découverte par le satellite James Webb dont le noyau de chaque étoile est de forme humaine ?
Ne sommes-nous pas des poussières d’étoile selon une croyance innue ?
Cette autre photo en plongée verticale survole un espace végétal qui m’invite à être plus attentif à la scénographie naturelle lorsque je me promène en forêt.
La régularité du fond du décor créé par la même forme végétale est ponctuée, voire brisée, par des lignes qui le traversent dans différents sens et par d’autres spécimens végétaux aux lignes courbes sphériques qui parsèment la scène.(branches, glands, …)
Cette photo frontale est des plus ambiguës.
Est-ce que ce sont des végétaux fossilisés dans la glace ou bien un incendie de forêt observé à travers d’une vitre transformée par la chaleur intense du feu, tout près. Est-ce un dessin au fusain d’algues ou d’arbres ?
La photo me rappelle une œuvre de René Richard, La cabane du trappeur (1955)