Marc Denis
Bélugas au repos
* Œuvre originale de Richard Langevin
Nager avec les bélugas
* Œuvre originale de Richard Langevin
Ombres et réflexions
Zone de turbulences
MARC DENIS
Mont-Saint-Hilaire
Il s’est déjà écoulé près de 60 ans depuis mon premier contact avec un appareil photo. C’était un Kodak Duaflex chargé d’une pellicule Kodak noir et blanc. Les appareils se sont relayés par la suite. D’abord, un Kodak Instamatic 104, un cadeau patiemment attendu. Puis, divers appareils télémétriques ayant pour noms Topcon, Minolta ou Rollei, habituellement prêtés pour quelques jours ou quelques semaines par des membres de ma famille. Tout cela en adoptant les livres d’Antoine Desilets comme lectures de chevet et en faisant un passage en chambre noire quand l’occasion se présentait.
Un reflex Canon A‑1 a éventuellement pris la relève et m’a donné de nombreuses années de grande satisfaction alors que je le chargeais à répétition de pellicule Kodachrome 64. Malgré l’attente interminable pour le retour des diapositives du laboratoire de Toronto, le jeu en valait la chandelle, la couleur Kodak étant au rendez-vous. L’aventure avec l’A-1 s’est toutefois terminée abruptement quand on me l’a volé. Je n’ai jamais réussi à établir une belle relation avec l’appareil qui l’a remplacé et la photographie a perdu de son intérêt pour quelques années.
L’arrivée du numérique au milieu des années 1990 a réveillé mon intérêt. D’abord avec les appareils compacts puis, en 2008, avec un premier reflex Olympus. Les photos prises par la suite m’ont permis de participer à quelques expositions à Belœil (Kilomètre-photo, projet collectif À travers nos yeux et Rallye photo 2014), à Sorel-Tracy (expositions collectives Bleu et Nous, parrainées par les Rendez-vous photo du Richelieu) et à Saint‑Antoine‑sur‑Richelieu (Lumières 11 à 16, Lumières 18 et 20, ainsi que l’exposition extérieure Lumières sur berge). Depuis 2014, j’utilise des appareils de la gamme OM-D d’Olympus dont j’apprécie l’ergonomie et la légèreté.
En captant la lumière, qu’elle soit directe, réfléchie ou diffuse, la photographie permet d’arrêter le temps, d’emporter l’espace avec soi et de saisir les émotions. En me joignant à l’AREMAC, je reviens en quelque sorte à mes premières amours en épousant à nouveau le noir et blanc qui m’a permis de faire mes premiers pas en photographie.